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Le covoiturage est une solution économique pour un bon nombre de conducteurs aujourd’hui. En outre, d’après le site du gouvernement, il consiste :
« en l’utilisation commune d’un véhicule par un conducteur non professionnel avec un (ou plusieurs) passager(s) pour effectuer tout ou partie d’un trajet initialement prévu par le conducteur »
De ce fait, cela se montre être une solution écologique viable. Effectivement, on estime que 70% des déplacements entre le travail et le lieu de résidence se font grâce à des véhicules particuliers. Et dans ce pourcentage, seulement 3% font l’objet de covoiturage. Néanmoins, on le différencie, du VTC via 2 critères principaux :
- Les flux financiers autorisés (uniquement un partage de frais pour le covoiturage)
- La raison d’être du déplacement du conducteur (le trajet est initialement prévu pour l’usage personnel du conducteur dans le cadre du covoiturage)
Comment obtenir les aides de 100 euros liées au covoiturage ?
Excellente nouvelle pour la planète. Selon le ministère de la Transition écologique, depuis le 1er janvier 2023, 2.7 millions de trajets auraient déjà été enregistrés. Aussi pour le mois de mars, plus d’1 million de courses, effectuées. Il va s’en dire que le plan covoiturage proposé par l’état de 200 euros aide grandement à cette nouvelle tendance.
Tout d’abord, il s’agit plus précisément de 2 aides d’un montant de 100 euros chacune. Les 2 se différencient, dans la longueur du trajet opérée. Cependant, certains critères sont nécessaires afin d’y être éligible :
- Avoir le permis de conduire ;
- Effectuer un premier trajet en covoiturage en tant que conducteur en 2023, puis 9 autres trajets dans les 3 mois suivants ;
- La distance du trajet réalisé en France ne doit pas être supérieure à 80 km.
- Les trajets sont effectués en utilisant un opérateur de covoiturage éligible. (par exemple Blablacar)
Ces derniers sont valables dans le cadre d’une utilisation quotidienne du covoiturage en tant que conducteur. Dans un premier temps, vous gagnerez 25 € dans les 3 mois suivant la validation de votre trajet. Pour obtenir le complément de 75 €, il faudra effectuer 9 autres trajets éligibles.
Ou bien dans la situation d’un covoiturage occasionnel, mais sur une distance plus longue, voici les critères requis :
- Faire un trajet de plus de 80 km pour obtenir les 25 € de base
- Réitérer 2 autres trajets du même type éligible, dans un délai de 3 mois à compter du premier trajet, pour obtenir les 75 € restant
Tout en sachant que les 2 bonus sont cumulables en fonction des covoiturages organisés.
Une solution d’avenir
Dans la mesure où résonne aujourd’hui le spectre du réchauffement climatique, il reste urgent de diminuer l’émission de gaz à effet de serre. Das cet esprit, le covoiturage semble être une solution appropriée. En effet, elle permet de transporter plus de personne dans un seul véhicule. Autrement dit, les gaz sont divisés d’autant qu’il y a de personne dans le véhicule en comparaison à si chacun avait pris sa voiture individuelle.
D’après le ministère de la transition écologique :
« Un trajet en covoiturage permet, en moyenne, d’économiser 6 kg de CO². C’est donc soit 4,5 millions de tonnes de CO² qui pourraient être évitées par an »
Nous pouvons également retrouver un bon nombre d’avantages :
- Augmentation du pouvoir d’achat : un salarié automobiliste qui habite à 30km de son lieu de travail et qui covoiture quotidiennement en alternance avec un voisin ou un collègue économise près de 2 000 € chaque année grâce à la division des frais d’essence.
- Être acteur de l’amélioration de la qualité de l’air : les automobiles forment plus de 15% des émissions de gaz à effet de serre en France.
- Facilite les déplacements et vecteur de solidarité : En effet, covoiturer permet de se soustraire pour certains trajets des transports en communs. Voire, d’accéder à des lieux non desservis par le réseau.
Cette nouvelle dynamique s’avère aussi encouragée par le ministère des Transports :
« Le covoiturage est une vraie solution de mobilité dans ces territoires. Il y a une flotte de voitures avec 50 millions de sièges vides qui circulent chaque jour : il faut en faire une meilleure utilisation »
Malgré le coup d’arrêt qu’a provoqué la COVID-19 en termes de covoiturage, l’état semble croire à ce nouveau type de déplacement. Néanmoins, il faut rappeler que la promiscuité dans les véhicules se montrait très dangereuse pour les personnes ayant une santé fragile lors de la pandémie.
Source : Actu.fr Ecologie.gouv.fr
