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Mails, SMS, appels… Tous les jours, des tentatives d’arnaque visent les retraités avec de faux messages de l’Agirc-Arrco. On vous montre comment éviter ces pièges.
Ils usurpent l’identité de l’Agirc-Arrco
Tous les jours, via des SMS, mails ou téléphone, il y a de nombreuses tentatives d’arnaque, dont de faux messages de l’Agirc-Arrco. Ces derniers se sont même multipliés ces derniers temps.
Ces derniers mois, on parle beaucoup des retraités. En effet, beaucoup s’intéressent au sujet et les escrocs en profitent. Ils usurpent l’identité de l’Agirc-Arrco (nom, logo) pour récupérer des données personnelles.
Ils font ainsi croire qu’ils sont des conseillers de l’organisme afin de vous soutirer vos informations personnelles. À savoir votre numéro de sécurité sociale, mot de passe, numéro de compte bancaire ou adresse.
Cela étant dit, partez toujours du principe que l’Agirc-Arrco ne vous demande jamais de communiquer ces informations par SMS ou email. Il se pourrait qu’ils vous demandent votre email ou date de naissance par téléphone pour confirmer votre identité.
Cependant, au moindre doute, raccrochez poliment le téléphone et rappelez le conseiller Agirc-Arrco de votre agence. Celui-ci, vous pourrez le retrouver dans l’annuaire général sur le site de référence de l’organisme.
Personnes âgées, faites attention !
Il faut vraiment faire attention, car ces pirates sont des manipulateurs hors pair. Et face à eux, les personnes âgées sont les plus vulnérables. En effet, ces malfaiteurs exploitent la confiance de ces derniers pour les institutions et les organismes officiels.
Ils se servent de techniques de manipulation et créent un sentiment d’urgence afin de pousser leurs cibles à divulguer leurs informations. Et ce sans prendre le temps de vérifier l’authenticité du message ou de l’appel, les victimes tombent dans le piège.
Les personnes âgées, qui sont leurs cibles privilégiées, doivent particulièrement faire preuve de beaucoup de vigilance. Privilégiez la communication en face à face au lieu de communiquer vos données personnelles par téléphone ou par mail. Vous pourrez ainsi éviter l’arnaque.
Que font ces escrocs avec ces données personnelles ? Rien de bon en tout cas ! En effet, ils se servent de ces informations pour commettre diverses infractions, à savoir :
- Usurper votre identité en ouvrant des comptes bancaires ou contracter des crédits sans que vous le sachiez.
- Les revendre sur le marché noir du web
- Accéder à votre compte en banque pour effectuer des transactions frauduleuses.
Ce que vous devez faire pour éviter le piège de l’arnaque
Si vous faites face à une tentative d’arnaque ou à une usurpation d’identité. Si vous pensez que l’origine d’un message de l’Agirc-Arrco n’est pas claire. L’organisme des retraites complémentaires, via son site, vous recommande :
- De ne pas y répondre
- De vérifier l’authenticité des messages et des appels en vous assurant que l’adresse de l’expéditeur correspond bien à celle de l’organisme officiel. Vérifiez s’il y a des fautes d’orthographe ou s’il y a des caractères suspects.
- De ne cliquer sur aucun lien
- De consulter le site cybermalveillance
- De changer votre mot de passe piraté sur tous les sites ou comptes sur lesquels vous l’utilisez.
- D’en aviser immédiatement vos organismes bancaires
- De conserver les preuves (emails, capture d’écran…)
- De contacter INFO ESCROQUERIES au 0 805 805 817. C’est un numéro vert (appel gratuit depuis la France).
- De porter plainte auprès des autorités compétentes (police ou gendarmerie). Vous pouvez aussi déposer votre plainte sur le site pre-plainte-en-ligne.
- De le signaler sur le site signalement.gouv, et ce même si vous n’avez pas subi de perte financière.
- De contacter votre conseiller retraite Agirc-Arrco.
L’arnaque à l’Antai
Ces tentatives d’arnaque ne concernent pas uniquement l’Agirc-Arrco. Elles touchent également d’autres domaines. Notamment l’Antai, Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions.
En se servant de cette autorité, les arnaqueurs incitent leurs victimes à payer rapidement une amende impayée pour éviter des frais supplémentaires.
Évidemment, cela se fait toujours par message en y joignant un lien trompeur. Ce dernier conduit la victime vers un site identique à celui de l’Antai. Si vous ouvrez le lien, vous devez compléter un formulaire numérique avec vos informations personnelles.
L’objectif est de vous soutirer ces informations, mais les escrocs vous font aussi payer une amende de 35 euros pour le stationnement. Ce faisant, l’Antai précise que pour envoyer un SMS, il faut le faire en présence d’un policier. Souvenez-vous aussi que pour régler une contravention, il n’y a qu’un seul site : amendes.gouv.
Pour éviter cette arnaque, ne cliquez surtout pas sur des liens provenant de numéros inconnus. Puis, ne communiquez pas vos informations personnelles par SMS. Vous pouvez aussi bloquer les numéros de spam ou signaler les SMS douteux à votre opérateur téléphonique.
Enfin, veillez à ce que votre logiciel de sécurité soit à jour et installez des applications anti-malware sur votre téléphone.