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Le gouvernement prévoit d’inscrire automatiquement les personnes bénéficiaires du RSA à France Travail, qui remplacera prochainement Pôle Emploi.
Qu’est-ce que le RSA ? Service Public explique que le Revenu de Solidarité Active (RSA) permet aux personnes précaires d’avoir un « minimum de revenu ». La condition est qu’il est ouvert à partir de 25 ans.
Des allocataires mis à l’écart dans le monde de l’emploi
L’objectif ? Les réinsérer dans le monde de l’emploi. Il s’agit là d’une des mesures prévues par le gouvernement, qui estime que le RSA est un « échec collectif ». La cour des comptes explique que 7 ans après leur entrée dans le dispositif :
« seuls 34% des allocataires ont retrouvé un emploi »
Et seulement un tiers d’entre eux ont pu trouver un emploi stable. Le ministre du Travail, Olivier Dussopt attribue ça au manque d’accompagnement.
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Proposition du gouvernement : offrir des heures de réinsertion
Jusqu’à présent, les bénéficiaires du RSA ne recevaient que 607 euros. Et un allocataire sur 5 n’était plus suivi ni sur le plan social ni sur le plan professionnel. Le gouvernement souhaite remédier à ça en proposant entre 15 à 20 heures d’insertion par semaine que ce soit par le biais du stage ou du coaching ou encore en immersion en entreprise. Ces heures ne seront pas inscrites dans la loi.
Le conseiller et l’allocataire géreront tout cela dès la signature du contrat d’engagement réciproque.
364.500 emplois vacants pour 1,9 million d'allocataires du RSA ou 3.016.000 demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en cat A, on rappelle donc une énième fois que les réformes de l'assurance chômage et du RSA vont laisser a minima plusieurs millions de personnes sur le carreau https://t.co/DMtq8dj1QZ
— Damien Dole (@DamienDole) June 5, 2023
Une sanction qualifiée de « régression sociale » selon l’intersyndicale
Pour autant, le gouvernement prévoit également des sanctions. Si l’allocataire refuse de signer un contrat d’engagement ou ne le respecte pas. Dans ce cas, ce denier pourra voir ses allocations suspendues. L’intersyndicale quant à lui, dénonce cette menace qualifié de « régression sociale ».